lundi 17 septembre 2012

Mothers & tygers d'Emily Loizeau


Après le désert discographique de l'été, mon envie de nouveautés m'a transporté sur ma plateforme de téléchargement préférée (oui, je télécharge légalement et j'en suis fier !), à la recherche de nouveaux titres pour accompagner ma rentrée.
Je ne sais pas si c'est parce que l'industrie du disque est en crise ou si les majors attendent des dates plus propices pour la sortie de leurs nouveautés, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que le choix n'est guère affriolant en ce moment. Je passe sans aucune hésitation le Guy Marchand et ses chansons de jeunesse qui sentent le coup marketing pour les abonnés de "Notre temps" (que je ne suis pas encore). Le nouveau Marc Lavoine ne m'inspire pas du tout même si comme lui "je descends du singe". Quant à "4love" de Kenza Farah, j'ai peur d'un mix entre Amel Bent et Jenifer bien peu tentant.
De guerre lasse, je me laisse tenter par "Mothers & tygers ", le troisième album d'Emily Loizeau. Jusqu'à présent, je n'avais guère été séduit par les précédents opus de la chanteuse, mais la rumeur en dit le plus grand bien... Hop ! Le voilà dans mon ipod et...me voici, après plusieurs écoutes, finalement conquis.
Bon, je n'en suis pas au point de tapisser ma chambre avec des posters de la chanteuse (j'ai passé l'âge et je me demande d'ailleurs où je pourrai les trouver), mais c'est très agréable à écouter. L'ambiance générale est à une folk romantique, bien produite et aux arrangements subtils. Ca caresse l'oreille  car Emily Loizeau semble avoir gommé le côté un peu trop haut perché de sa voix ( pas partout quand même, on la retrouve un peu sur "Garden of love" qui, par ailleurs rappelle Agnès Obel).
Au final, c'est l'album idéal à écouter le soir au coin du feu. Toutes les jolies mélodies (dont certaines accompagnées par Camille) vont me permettre de glisser élégamment dans l'automne qui vient. Il se dégage de ce disque un parfum de terre après la récolte, de feuilles mortes et de nature paisible. Les 16 chansons (dont une bonne dizaine en anglais) ont toutes le pouvoir de nous envelopper dans un climat de confiance et de sérénité. En ces temps de crise grandissante, c'est une aubaine qu'il serait dommage de rater.



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